Intervention de Jean-Pierre Gorges

Réunion du 4 juin 2013 à 16h30
Commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'État, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, dans la gestion d'une affaire qui a conduit à la démission d'un membre du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Gorges :

Manifestement, entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013, les fonctionnaires semblent avoir agi de manière très professionnelle, mais cela n'a pas toujours été le cas, auparavant. M. Gonelle s'est fait trois fois fermer la porte au nez.

En 2001, quand il prend contact avec des gens qui étudient le dossier, trois élus pointent le fait que M. Cahuzac organise des manifestations avec les laboratoires pharmaceutiques. Celui-ci menace de les attaquer. Telle était l'ambiance qui planait sur Villeneuve-sur-Lot ! C'est dans ce contexte que M. Gonelle va transmettre l'enregistrement par l'intermédiaire d'amis. Ce n'est sans doute pas la bonne procédure, mais le dossier ne met que trois jours pour descendre de Paris. Malheureusement, l'homme qui a eu le dossier est décédé. À l'époque, contrairement à ce que vous avez affirmé, M. Cahuzac est connu. L'affaire commence donc rapidement, avec un fonctionnaire qui n'informe personne et qui gardera le dossier jusqu'en 2007, ce qui est pour le moins mystérieux.

En 2006, l'enregistrement se retrouve dans les mains d'un juge très connu.

Vient alors l'épisode Garnier : quelqu'un travaille sur le sujet, passe l'information, mais les portes se ferment.

Enfin, après le 4 décembre 2012, M. Gonelle prend contact avec une personnalité qu'il connaît, M. Zabulon, qui travaille à l'Élysée. Il lui explique la situation. La porte se ferme à nouveau. Quelqu'un est-il intervenu pour empêcher le dossier d'avancer ? Comment un fonctionnaire a-t-il pu détenir un dossier sans jamais en informer personne ?

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