Je l'ai contacté directement une fois, le 18 mars 2013, c'est-à-dire la veille de l'ouverture de l'information judiciaire. Ce jour-là, la plupart des journaux affirmaient que la voix entendue sur l'enregistrement pouvait être identifiée avec certitude comme celle de Jérôme Cahuzac. Or, nous avions cru comprendre, au terme de l'expertise, que l'on ne pouvait pas conclure à une certitude absolue. À la demande du cabinet, et pour obtenir plus de précisions, j'ai donc téléphoné personnellement au procureur de la République de Paris. Mais je ne le fais que très rarement, en cas d'urgence, à cause de la taille et de l'organisation du Parquet général. Cette façon de procéder est tout à fait exceptionnelle, et les magistrats placés sous ma responsabilité ne le font pas.