C'est cela, le vrai sujet. Ma conviction, c'est vrai, c'est que nous aurions dû prendre cette question à bras-le-corps au début de la précédente législature en 2007. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI.) Pourquoi ne l'avons-nous pas fait ?
Des maladresses ont été commises. À cette époque déjà, nous avons été empoisonnés par l'expression de « TVA sociale » ; des difficultés sont survenues et nous avons renoncé. Mais nous avons renoncé aussi parce que nous étions encore dans un contexte de croissance. Et nous avons eu tort.
À partir de 2008, deux révélateurs ont surgi : d'abord la crise, qui a accéléré ce phénomène de perte de compétitivité, de dégradation des marges de nos entreprises et donc de l'emploi. Et puis, pendant ces quatre années, de 2008 à 2012, nous avons pris conscience progressivement d'une modification profonde du coût du travail en Allemagne.
En effet, monsieur le rapporteur général, vous qui êtes presque frontalier, vous le savez…