Intervention de Pierre Lequiller

Réunion du 17 décembre 2013 à 16h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

S'agissant du parquet européen, où en est-on ? Je voudrais également vous poser une question sur Schengen, car je partage votre avis sur le fait que la Roumanie et la Bulgarie ne sont pas prêtes à intégrer cet espace. Mais, plus largement, ne faut-il pas se poser des questions sur l'avenir de Schengen, notamment lorsqu'on voit la porosité de la frontière grecque ? Quelle direction politique donner à Schengen ? Ne faudrait -il pas mettre en place un système de sanctions vis-à-vis des pays qui ne surveillent pas assez leurs frontières, ce qui a des conséquences pour toute l'Union européenne ?

Nous avons reçu le président du Parlement albanais il y a quelques temps, et nous lui avons fait part de notre inquiétude sur les circuits de vente d'armes et de traite d'êtres humains, votre préoccupation est tout à fait justifiée.

En ce qui concerne l'Italie, Lampedusa et Malte, je suis extrêmement préoccupé parce que je pense que la réaction européenne n'est pas suffisante. Nous devons prendre nos responsabilités politiques. Comment expliquer que les crédits de Frontex aient été diminués ? La vocation de Frontex doit aussi être d'avoir des gardes-frontières européens. Il faut une coopération avec les pays d'arrivée, notamment l'Italie, mais également avec les pays de départ.

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