Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 7 janvier 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Commémorations de la première guerre mondiale

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Oui, mesdames et messieurs les députés, c’est l’occasion d’un vaste rassemblement des Français autour de ce que nous sommes, de nos valeurs, de ce que nous pouvons aussi penser, non seulement sur l’histoire, en saluant la mémoire de ceux qui ont combattu et donné leur vie pour notre pays, mais en nous projetant aussi dans l’avenir. C’était le message du Président de la République le 7 novembre.

La mission du centenaire, sous la responsabilité du ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif, appuiera des centaines de projets : 300 déjà, dans soixante-dix-sept départements. Le Parlement y prendra sa part. C’est au moment où la France est confrontée à de grands défis pour son avenir qu’elle doit être capable de se rassembler pour aller au l’essentiel : hommage à nos soldats, hommage à ceux qui, à l’arrière, ont permis au pays de tenir, hommage aussi à ceux qui ont ensuite voulu construire la paix, alors que nous allons, la même année, commémorer le soixante-dixième anniversaire de la libération de la France après la Seconde Guerre mondiale.

La paix est une mobilisation, une exigence de tous les instants. Cette exigence doit continuer à être la nôtre, que ce soit pour défendre l’Europe dans tout ce qu’elle a apporté, faire vivre concrètement pour les futures générations l’amitié franco-allemande et permettre partout, avec une autre organisation, celle des Nations unies, la paix, la sécurité, la liberté et la démocratie. C’est la grande leçon de cette commémoration.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion