Monsieur le ministre de l’agriculture, notre assemblée va examiner dans quelques instants le projet de loi pour l’avenir de l’agriculture, de la forêt et de la pêche. La France a toujours été une grande puissance agricole, et il est de notre devoir de préserver son rang dans le monde, mais aussi de soutenir nos agriculteurs.
Pour le groupe UDI, une loi qui prépare l’avenir de l’agriculture doit s’attacher à améliorer la compétitivité de nos exploitations. Nous devons réaffirmer notre soutien à une agriculture de production qui concilie l’urgence économique et l’urgence écologique. Nous devons baisser les charges pesant sur le travail agricole, valoriser la recherche et l’innovation, renforcer et rapprocher les filières agricole et agroalimentaire ; on ne peut dissocier l’agriculture et les industries agroalimentaires. Nous devons remédier à la complexité administrative, normative et réglementaire en mettant enfin en oeuvre le choc de simplification tant annoncé. Les agriculteurs sont des professionnels, leur revenu doit être stabilisé par la mise en oeuvre des mécanismes de régulation des marchés au niveau national et au niveau européen. Enfin, l’enseignement agricole doit être le véritable laboratoire de l’agriculture de demain.
Telles sont les exigences que l’UDI pose à l’ouverture de ce débat sur l’avenir de notre agriculture. En quoi, monsieur le ministre, votre texte répond-il aux cinq enjeux que je viens d’énoncer ? Quelle ligne d’horizon entendez-vous tracer pour l’avenir de notre agriculture ? Je vous remercie.