Je regrette cependant, monsieur le ministre, que vous nous proposiez un texte qui, s’il correspond aux attentes de votre majorité, ne correspond certainement pas à celles de la majorité des agriculteurs. En effet, ceux-ci sont aujourd’hui confrontés à une ouverture croissante des marchés mondiaux et à une compétition européenne toujours plus féroce, dont nos voisins – l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Irlande – entendent bien profiter. Nos agriculteurs sont aussi confrontés à l’instabilité des prix, à la fin des quotas en 2015, à des réglementations européennes toujours plus strictes, à des normes environnementales toujours plus exigeantes.
Face à ce nouveau contexte, qu’attendent-ils des pouvoirs publics ? De la simplicité et de la liberté, bref, la simplification de leur vie quotidienne. Or, malheureusement, le texte que vous nous proposez, monsieur le ministre, va rigoureusement dans la direction inverse