Lorsque vous dites que le chef d’exploitation doit avoir la maîtrise du foncier, je n’imagine pas qu’il s’agisse d’une remise en cause du statut du fermage. Nous avons besoin de gens qui apportent des capitaux extérieurs et du foncier, c’est ce qui permet l’installation. D’un point de vue dynamique, l’un des handicaps aujourd’hui est souvent la taille trop faible des exploitations. Il faut donc favoriser les initiatives de regroupement, ce qui a conduit Marc Le Fur à défendre les coopératives d’utilisation en commun de matériel agricole tout à l’heure. Et au-delà de ces CUMA, il y a beaucoup d’autres formes sociétaires de regroupement à imaginer pour arriver à des tailles d’exploitation suffisantes.