Elles n’ont plus de concurrents en France, peu de concurrents à l’échelle européenne. Il faut au contraire laisser toute sa place à l’innovation. Dans cette perspective, je souhaite que nous puissions enfin reprendre la recherche sur les OGM, et ce en plein champ. Certes, cette position est peu partagée mais je la défends avec beaucoup de conviction. Nous avons bloqué la recherche en France et laissé prospérer les monopoles à l’étranger, ce qui fait que Monsanto peut inonder aujourd’hui le monde de ses produits.
Veillons donc à ne pas nous enfermer dans un modèle unique. Le bio a toute sa place, il a encore des parts de marché à conquérir, c’est une évidence. Mais ne soyons pas dans l’exclusive. Or la rédaction de votre amendement et l’argumentation qui le sous-tend visent à l’exclusive.