J’en avais appelé à la sagesse du Parlement. Ce terme convient tout à fait en l’occurrence : lorsque les débats s’emballent quelque peu, il faut revenir à plus de raison !
L’agriculture bio est une réalité. Le Grenelle de l’environnement avait fixé comme seul objectif un seuil de 20 % des surfaces en agriculture bio, ce que j’ai d’ailleurs toujours considéré comme réducteur par rapport à l’enjeu environnemental que constitue l’agriculture : il faut que cela soit plus large. La proposition de Delphine Batho concernant le positionnement de l’amendement, afin de faire figurer la promotion de la conversion vers l’agriculture bio parmi les grands objectifs fixés pour la politique agricole de la France, me semble être une bonne solution, une solution de sagesse.