Le problème se pose pour les produits carnés. Il y a deux étapes : celle de la viande fraîche, que vous évoquiez monsieur le ministre, sur laquelle il est relativement aisé de légiférer, et celle des produits transformés. Je suis tout à fait d’accord avec le président Jacob : sans entrer dans un degré de détail excessif, il faut que l’on sache si l’animal qui a servi à la préparation d’un produit transformé est né, a été élevé, a été abattu, a été transformé en France – ou en Allemagne, ou en Pologne, ou au Brésil. C’est cela, le vrai sujet : c’est l’attente des consommateurs et c’est l’attente des producteurs. Il faut donc que nous y arrivions.
J’ai bien entendu votre propos, mais sauf erreur de ma part, il est relatif aux viandes fraîches. Or, comme j’ai essayé de le dire dans la discussion générale, l’enjeu est celui des produits transformés.