Il porte sur le même sujet, dans le même esprit. Le débat vient d’avoir lieu. Notre objectif est d’aller un peu plus loin que « promouvoir » : il faut « assurer » la traçabilité et l’étiquetage, en vue de garantir la sécurité sanitaire des aliments. Nous avons vu à travers différents scandales qu’elle était loin d’être toujours assurée.
Il faut mieux informer le consommateur et mieux responsabiliser le producteur. Il s’agit en réalité de renforcer le lien entre l’un et l’autre. Historiquement, quand la production était locale, le lien allait de soi : on connaissait le producteur, qui était à quelques kilomètres. Maintenant que le producteur est à des milliers de kilomètres, la façon d’assurer le lien, c’est d’informer sur le lieu de production et sur les modes d’élevage. S’agissant des oeufs par exemple, on précise s’ils sont de plein air, s’ils sont bio… Il peut en être de même pour l’élevage.
Je conçois que c’est difficile. La question doit être posée et nous devons réfléchir à la façon d’avancer sur ces questions, en particulier au sujet des aliments transformés, car c’est là que le diable se cache. Le débat a lieu au niveau européen et il est extrêmement compliqué, je le sais.