L’autonomie des exploitations repose donc sur un système de fermes françaises qui gagnent en performance. Même le président de la FNSEA – qui n’est pas celui que je cite toutes les cinq minutes – parle d’économies circulaires pour des petites régions agricoles : en effet, des fermes céréalières peuvent bénéficier des effluents de fermes d’élevage, et des fermes d’élevage peuvent profiter de l’autonomie fourragère que peuvent fournir des fermes céréalières en enrichissant leurs rotations. C’est de cette modernité-là dont nous parlons ! N’essayez pas de caricaturer cette définition qui est brillante, sage et prudente.
Ne mettez pas la compétitivité à toutes les sauces. Je vous l’ai dit lors de la discussion sur l’article : la vraie compétitivité est celle du social, de l’environnement et de l’économie. L’agroécologie en trace la voie. Le vrai bilan de la compétitivité de l’économie agricole française passera par cette double performance, que nous cherchons à définir aujourd’hui de façon pragmatique.