Je comprends parfaitement le souci qu’a M. Clément de préserver les zones humides, notamment de les sauvegarder grâce à la pratique de l’élevage extensif. Cela étant, si nous faisons référence aux zones humides, il faudra aussi intégrer les autres zones, en particulier les zones sèches – je suis moi-même élu du sud de la Dordogne, une région de causses et de pelouses sèches sur lesquelles se pratique un autre type d’élevage extensif, celui du mouton. Certains pourront aussi demander une référence aux zones littorales, aux plaines ou à d’autres secteurs encore. En clair, nous ouvririons là une liste.
La référence faite aux zones de montagne s’explique par la loi montagne du 9 janvier 1985, qui justifie ce traitement différencié. Je suis donc contraint d’émettre un avis défavorable à l’amendement.