Il n'y a pas de risque sanitaire avéré et l'ANSES, dans son rapport, affirme qu'il n'y a aucune raison d'encadrer par la loi les émissions d'ondes électromagnétiques. Je m'interroge donc sur l'utilité d'examiner ce texte aujourd'hui, étant donné le programme très chargé de notre commission !
Les associations qui s'opposent avec virulence à l'installation d'antennes électromagnétiques s'appuient sur une étude du professeur Belpomme – celui-là même qui avait reconnu devant nous la faiblesse de ses études sur l'impact du chlordécone aux Antilles. Depuis le 31 janvier 2012, ces associations ont épuisé toutes les voies juridiques pour leurs recours abusifs, qu'il s'agisse des procès intentés pour troubles du voisinage ou de la mise en oeuvre du principe de précaution. Ce texte leur ouvrira une nouvelle voie de recours ! Il faudra donc attendre deux ou trois ans supplémentaires avant l'installation de nouvelles antennes, alors que, sur le terrain, la plupart de nos concitoyens demandent une meilleure couverture numérique du territoire, l'accès à l'internet mobile et le développement de la 4G.
L'adoption de ce texte ne sera en réalité qu'un gage donné par la majorité au groupe écologiste : voilà qui est inquiétant !