M. Foulon, élu du Bordelais, Mme Grosskost, élue en Alsace et moi-même, élu de la vallée du Rhône – celle du Saint-Joseph et du Condrieu notamment, mais je n’oublie pas l’ensemble des agriculteurs – estimons que le maintien de la réputation d’une AOC ne peut se faire que dans la durée et grâce au fait que les consommateurs ont pleinement confiance en son authenticité. Les organismes de défense et de gestion, en tant qu’organismes chargés de la protection des AOC, doivent pouvoir imposer des outils d’authentification des produits d’AOC en circulation, comme le font les titulaires d’une marque. De nouvelles technologies existent désormais pour faciliter la démonstration qu’un produit est authentique ou contrefait ; il est urgent de pouvoir les utiliser au bénéfice de la protection des AOC. Certaines AOC italiennes et espagnoles les imposent déjà à leurs opérateurs ; la France doit rattraper son retard !