Nous vous proposons de mettre en place une taxe spécifique sur les boissons énergisantes contenant un seuil minimal de 220 milligrammes de caféine pour 1 000 millilitres ou un seuil minimal de 300 milligrammes de taurine pour 1 000 millilitres.
Je n'ajouterai pas grand-chose aux propos de Gérard Bapt. Je veux simplement citer Michel Lejoyeux, président de la Société française d'alcoologie : la publicité festive faite à ce type de boisson, dit-il, aide à l'addiction, et c'est bel et bien cette possibilité de déclencher une addiction qui est essentielle. L'idée est donc de taxer ces boissons dangereuses en ce qu'elles constituent une voie vers l'alcoolisme.
Rappelons la réalité à laquelle Gérard Bapt a fait allusion. La France a longtemps résisté – de 1995 à 2008 – à d'introduction de ce type de boissons.