Je me suis sans doute mal exprimé. Nous sommes d’accord sur la protection du littoral, je le dis aussi à Mme Batho. Mais dans le cas de Belle-Île, on est en train de mettre en difficulté les agriculteurs, parce qu’ils ne peuvent tout simplement pas s’étendre. Ils ne peuvent pas construire un bâtiment, parce que la règle sanitaire départementale impose une distance par rapport à l’urbanisation, alors que la loi « littoral » impose une continuité. Ces agriculteurs-là vont devoir quitter l’île ou cesser leur activité. C’est aussi simple que cela : il n’y a dans cet amendement aucune volonté d’urbaniser le littoral à tout va, bien au contraire. Il s’agit surtout d’aider l’agriculture littorale. Nos collègues d’outre-mer nous ont donné des chiffres records : 90 % de perte d’exploitation. La situation est quasi-identique en métropole.