Dans la discussion générale, puis sur l’article 1er, nous avons eu une discussion sur les différentes vocations de l’activité agricole. Elle comporte une dimension sociale que personne ne nie, en particulier sur ces bancs.
Nous avons constaté aussi, vous le savez, monsieur le ministre, qu’il existe des formes de dumping social à l’intérieur de la zone euro, auxquelles il convient d’apporter une réponse. Des améliorations sont en perspectives vers l’est, mais il reste beaucoup de difficultés à régler vers le sud : j’ai entendu récemment qu’en Italie, en dépit des lois italiennes, des salariés saisonniers seraient payés deux ou trois euros de l’heure. C’est scandaleux : il y a des gens qui confondent salaire minimum et minimum de salaire, ce qui n’est pas acceptable.
Il y a aussi une question tout à fait pratique : celle du logement des salariés saisonniers. Cet amendement porte sur les zones touristiques : pensons à notre belle Côte d’Azur, à toutes ces zones du sud de la France et je voudrais, si le rapporteur le permet, y inclure la Dordogne, qui est une superbe destination de vacances que les Alsaciens ont appréciée il y a fort longtemps et ils reviennent maintenant régulièrement…
Plus sérieusement, mon amendement concerne l’élaboration des plans locaux d’urbanisme : il prévoit qu’on puisse prévoir des terrains pour y installer des logements destinés aux salariés saisonniers des exploitations agricoles. Je pense que vous avez tout à fait compris le sujet.