Monsieur le président, je reviens à ma demande d'une nouvelle la loi sur la santé publique. Nous avons parlé des boissons sucrées, nous abordons à présent le problème des boissons énergisantes.
Cette série d'amendements, c'est le bouquet ! Avez-vous remarqué qu'il y a trois sous-amendements pour deux amendements ? C'est un record !
Ce refus de mener une politique d'envergure de santé publique me rappelle les danses religieuses de ma région, la Moselle, et notamment la procession dansante d'Echternach : trois pas en avant, deux pas en arrière. C'est pareil ici : mise en route de la machine à taxer, puis rétropédalage ! Et le plus beau, si l'on peut dire, c'est cette discordance entre les amendements proposés par la commission, par Gérard Bapt ou par M. Germain, et les sous-amendements du Gouvernement ! J'ai l'impression qu'il n'y a aucune discussion préalable entre la majorité socialiste à la commission des affaires sociales et le Gouvernement. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Rassurez-vous : il n'y a aucune honte à cela !