J'y suis tout à fait favorable, à condition que les membres de la Commission le soient également.
Il me reste à présent à vous remercier, madame la rapporteure pour avis. Quant à l'incident qui vient de se produire, sans précédent depuis que je préside cette Commission et dont je me serais bien volontiers dispensé, il m'inspire une suggestion : ne pourrions-nous pas éviter à l'avenir un procédé qu'autorise certes le Règlement de notre assemblée, mais que nous jugeons inacceptable ? Si la rapporteure pour avis peut être assurée de tout notre soutien, cette pratique n'est en pas moins mal perçue par les parlementaires qui effectuent leur premier mandat : y renoncer nous permettrait de recouvrer la sérénité garante de la qualité du travail parlementaire. Ce dernier, difficile déjà, l'est à mon sens devenu encore davantage depuis la réforme constitutionnelle de 2008.