Cet amendement va profondément déplaire à notre ancien président de l'Assemblée nationale, car il propose de porter à 3 %, contre 1,6 % à l'heure actuelle, le taux de la contribution des entreprises de préparation de médicaments au titre du chiffre d'affaires, qui finance la formation médicale continue.
Compte tenu du confort financier des laboratoires pharmaceutiques et de l'importance de la formation médicale continue, que vous ne contesterez pas, cette mesure serait très utile. Contrairement à mes collègues, je considère, moi, qu'elle est supportable par les laboratoires. Comme l'a très bien dit Marc Dolez, l'industrie pharmaceutique consacre entre 3 et 4 milliards d'euros à la promotion. Si elle met autant d'argent dans ce secteur, monsieur Robinet, c'est qu'elle y trouve un intérêt !