Le panorama international est un inventaire de la situation à l'étranger, au niveau de la politique générale du stockage des déchets, des laboratoires, des réacteurs rapides etc. Dans ce contexte, il est clair que le stockage géologique profond est la solution de référence, aussi bien pour l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de Vienne, que pour l'Union européenne. Trois options de base sont envisagées pour la gestion du combustible irradié : le stockage géologique direct, comme en Finlande, Suède, Canada, et probablement en Allemagne, le recyclage complet ou partiel du combustible, via un retraitement permettant d'en extraire l'uranium et le plutonium, comme en France et en Belgique où ces déchets, une fois vitrifiés, doivent encore être entreposés pendant de longues années avant de pouvoir rejoindre le stockage géologique, et, enfin, un entreposage d'attente, pour les pays qui n'ont pas encore de site identifié, comme aux États-Unis, en Corée du Sud et aux Pays-Bas.
Plusieurs pays conduisent des programmes d'études et recherches dans des laboratoires souterrains (Allemagne, Belgique, France, Suède, Suisse, …). La Finlande, la France et la Suède sont clairement les pays les plus avancés. Dans ces trois pays, le début de construction d'un stockage est prévu dans trois à cinq ans, pour une mise en exploitation vers 2025-2030, ce qui sera très important pour les autres pays européens qui pourront en tirer une base d'expérience.