Permettez-moi de présenter aussi mes voeux à l'ensemble de l'administration qui nous seconde au jour le jour dans nos travaux, et qui travaille dans des conditions aussi difficiles que nous – je pense notamment au bruit. Vous aurez compris que je vous invite à être un peu plus silencieux en 2014…
La COG vous a été adressée par mail hier soir, et a été distribuée à l'entrée de la salle. Avant de donner la parole à mes collègues, je voudrais revenir sur les propos du Président de la République concernant la fraude. Je rappelle que la fraude sociale n'est pas seulement le fait des allocataires, mais aussi celui des professionnels de santé, sans oublier le travail dissimulé. Bref, le champ de la fraude sociale dépasse largement les seuls bénéficiaires des prestations.
Vous avez raison d'insister sur l'accès aux droits : il importe de s'intéresser aussi, dans un juste équilibre, à ceux qui ne bénéficient pas des prestations auxquelles ils auraient pourtant droit, par méconnaissance du système – nous en connaissons tous. Or notre système de protection sociale est un amortisseur social en période de crise, et nous y sommes je crois tous attachés.