Vous avez rappelé l'importance des conditions de mise en oeuvre de la COG, et pas seulement de ses objectifs.
Permettez-moi de revenir sur vos partenariats. Dans les domaines de l'enfance, de la jeunesse et de la famille, les intervenants sont nombreux, et il faut veiller à éviter les doublons. Désormais, les CAF ne délivrent plus seulement des prestations, mais elles offrent aussi des services sur les territoires. Or elles ne sont pas les seules. Dans mon département, l'accueil des enfants de moins de trois ans a ainsi donné lieu à de vifs débats. Vous avez évoqué un objectif d'accueil de 10 % d'enfants issus de familles pauvres dans les crèches ; en Ille-et-Vilaine, le seuil a été fixé à 40 %. Une première difficulté tient à la définition des familles en situation de précarité. Avez-vous conduit une réflexion sur ce point ? Et que faire lorsqu'un département n'est pas sur la même ligne que la CAF ?
En ce qui concerne les RAM, il semble que les CAF aient plutôt tendance à se désengager financièrement et à demander aux collectivités locales – notamment les intercommunalités – de prendre le relais. Est-ce vrai ?
J'ai assisté lundi soir à une réunion sur les rythmes scolaires avec des élus locaux. De vraies interrogations subsistent sur le rôle de la CAF et les financements qu'elle est susceptible d'apporter. Il a notamment été dit qu'elle ne s'engagerait que dans les communes proposant des activités gratuites. La question du taux d'encadrement a également été abordée.
Enfin, il ne faut pas relâcher les efforts de lutte contre la fraude, qui ont porté leurs fruits.