Intervention de Michel Issindou

Réunion du 8 janvier 2014 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Issindou :

Nous vous remercions pour toutes les politiques en direction de la famille, des jeunes et de la petite enfance mises en oeuvre par les CAF, que nous vivons au quotidien sur nos territoires.

Permettez-moi de vous poser une question plus politique, qui ne relève peut-être pas du directeur général de la CNAF. À l'heure où nous nous interrogeons sur le financement de la branche famille, et notamment sur la compensation de l'allègement des charges des entreprises, n'est-il pas temps de poser à nouveau la question de la conditionnalité des allocations familiales, ou tout au moins d'une répartition différente de leur montant global ? Nous avons débattu il y a quelques semaines, à l'occasion de la réforme des retraites, de la majoration de 10 % des pensions accordée aux parents de trois enfants et plus, et envisagé de l'octroyer dès le premier enfant. La même réflexion pourrait être conduite pour la branche famille, dans un souci de justice. Après tout, la natalité remarquable de notre pays est peut-être moins liée aux allocations familiales qu'aux services que vous rendez par ailleurs. Je sais que cette question suscite la controverse, mais elle mérite d'être posée régulièrement.

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