Monsieur Lenoir, vous avez affirmé que la fraude était un cancer qui rongeait le mécanisme de solidarité et que vous seriez impitoyable dans la lutte contre ce fléau. Je partage totalement ce constat, car rien n'est pire pour nos concitoyens que les dérives et les escroqueries qui minent l'esprit de solidarité.
Dans mon département, des crèches privées n'ont pas eu accès à des aides pour réaliser des investissements à cause du conseil d'administration de la CAF, alors même que la CNAF défendait cette politique pour l'ensemble du pays – je n'ai d'ailleurs reçu aucune réponse satisfaisante sur ce sujet qui pose la question de l'universalité de l'accès aux droits.
L'effort en faveur du rééquilibrage territorial bénéficiera-t-il aux départements pâtissant d'un déficit d'offre de garde et qui recevraient une majoration de leur enveloppe globale, ou à ceux ne disposant que de peu de moyens et dans lesquels des associations et des communes pourraient recevoir davantage d'aide ?