Intervention de Jérôme Guedj

Réunion du 8 janvier 2014 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Les CAF animent l'un des plus beaux services publics de notre pays : 80 milliards d'euros de prestations servis par 33 000 agents, et la qualité de ce service public répond à la grande exigence de nos concitoyens dans ce domaine.

Le terme de CAF s'avère impropre, car 40 % des 11 millions d'allocataires n'ont pas d'enfant. Ces caisses exercent avant tout une mission de solidarité et de protection qui se situe au coeur du pacte républicain. Dans le cadre d'une réforme de l'organisation des politiques de solidarité, comment l'articulation de l'action des caisses et de celle des conseils généraux pourrait-elle s'approfondir ?

Pensez-vous que l'universalité des prestations de la branche famille – existant depuis 1978 – peut permettre de déconnecter leur financement du versement des cotisations sociales patronales ? La Cour des comptes a rappelé que 13 à 14 milliards d'euros sur les 55 milliards des prestations strictement familiales permettaient la conciliation de la vie familiale et de la carrière professionnelle, ce qui justifie le maintien d'un financement de la branche famille par les entreprises.

La qualité des notifications des CAF à destination des usagers s'avère constante ; les propos de M. Tian sont contradictoires, car il réclame en permanence la baisse de la dépense publique tout en rappelant la nécessité de disposer de moyens pour assurer un accompagnement personnalisé des allocataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion