Ces amendements sont particulièrement importants. Prenons l’exemple de la zone tendue d’Île-de-France. Évidemment, pour répondre aux besoins résultant du droit au logement opposable, on fait souvent, quasi exclusivement même, appel au parc social existant. En Île-de-France, zone tendue, la moitié du logement social existant est concentrée dans 8,5 % des communes. On constate donc très concrètement ce qu’on a appelé, comme l’a indiqué le rapporteur, une ghettoïsation ; François Pupponi est également intervenu à plusieurs reprises, dans cet hémicycle, sur cette question.
La mobilisation du parc privé est donc un élément essentiel que les élus, les acteurs, les associations concernées demandaient depuis des années, particulièrement au niveau du CRH, le comité régional de l’habitat. Dans un secteur marqué comme l’Île-de-France, par une concentration de demandes au titre du DALO, l’application des dispositions contenues dans ces amendements que nous allons adopter doit faire l’objet d’un suivi rigoureux et des consignes doivent être données aux représentants de l’État pour qu’elles entrent rapidement en vigueur.