…mais j’y verrais au contraire le témoignage d’une réflexion plus intense sur les textes que nous examinons. Ce n’est donc pas interdit, et je lui rendrais hommage le cas échéant.
Ici, comme pour les mentions qu’il faut écrire à la main en matière de caution, on en rajoute en permanence des couches que les gens ne lisent plus, sauf à avoir des compétences tout à fait particulières et être notaire à la place du notaire, avocat à la place de l’avocat ou expert à la place de l’expert – et encore !
De ce fait, la lisibilité de la totalité des documents demandés me paraît extraordinairement douteuse, en tout cas leur accessibilité ou la possibilité d’en avoir une compréhension réelle.
C’est la raison pour laquelle, par souci de simplification, je propose par cet amendement de remplacer par une fiche récapitulative les documents prévus. Le contenu de cette fiche ne serait pas le fait du prince : il serait précisé par décret en Conseil d’État. Cela garantirait un socle minimum d’informations auxquelles ensuite, si l’on a affaire à des spécialistes tels que je les définissais hier comme le faisait Bernard Shaw, on pourrait ajouter des informations à la demande pour aller plus loin.
Mais continuer à s’abriter derrière l’idée que plus il y a d’informations mieux les gens sont informés revient à croire que plus on met de signes, plus ils sont lisibles.