L'utilisation des moyens doit toujours être analysée en fonction d'un bilan de leurs coûts et de leurs avantages. En l'occurrence, les espaces ouverts à la promenade et autres espaces publics ne nécessitent pas particulièrement d'intrants. Au contraire, il faut des pratiques qui garantissent une qualité.
L'espace public forestier représente un quart de la surface forestière de notre pays. Nous devons pouvoir y conserver la capacité de recourir, le cas échéant, à certains pesticides ou herbicides dans le cadre de la sylviculture. La voie réglementaire le permettra-t-elle ? Il ne s'agit pas de soumettre la forêt à un déversement de produits, mais seulement à des usages ponctuels. Pouvez-vous me confirmer que les capacités productives forestières ne seront pas impactées par le texte, et que la voie réglementaire permettra bien d'opérer une distinction entre ce qui relève de la promenade et ce qui relève de l'activité de production ?