Cette proposition de loi vise à interdire, à partir du 1er janvier 2020, les produits chimiques de synthèse pour les usages non agricoles. Or le plan Écophyto 2018, sur lequel une évaluation est en cours, semble donner satisfaction. Depuis plusieurs années, les différents acteurs se sont engagés dans une triple démarche : réduction volontaire des tonnages pour les producteurs ; mise en place du dispositif « Certiphyto », avec des investissements conséquents à la clé, pour le secteur de la distribution ; responsabilisation et sécurisation des produits, enfin, pour les jardiniers amateurs. Dans ces conditions, n'est-il pas inutile de modifier les mesures existantes avant toute évaluation ?