Je me félicite également de ce texte, dont certaines mesures sont déjà appliquées par de nombreuses communes. Pourquoi, cependant, exclure les terrains de sport et les cimetières, et prévoir des délais aussi longs ? Ma petite commune de 3 000 habitants applique le « zéro phyto » depuis presque dix ans. Au demeurant, cette pratique est pour ainsi dire dépassée par de nouvelles, que l'on aurait pu prendre en compte : je pense par exemple au fauchage différencié, à la création de ruches ou à l'utilisation de chevaux cantonniers. Malgré son évidente opportunité électorale, ce texte m'apparaît donc inabouti. (Murmures) Les communes et les services techniques sont prêts ; ils n'ont pas tant besoin de formation que d'un signal psychologique fort, qui leur ferait comprendre que leur métier n'est pas moins valorisant parce qu'il redevient manuel, avec le couteau et la binette. Enfin, les amendements que déposera le groupe UMP sur l'information du public compléteront le texte par un volet pédagogique.