Les nombreux représentants des collectivités locales que j'ai rencontrés lors des auditions que j'ai organisées nous remercient de ce texte de loi, à la fois pour sa clarté et le fait qu'il fixe des dates butoir, lesquelles permettent de prévoir un temps d'adaptation. Certains d'entre eux ont d'ailleurs mis en place le plan Écophyto ou le plan « zéro phyto ». Tous, notamment les représentants des communes, ont souligné le temps nécessaire à la formation, qui doit être à la fois utile et sur le terrain. Telle est par exemple la position du président du conseil général de la Dordogne, qui compte plus de 500 communes.
Tous estiment aussi que l'interdiction de vente dans les magasins les confortera.
Je rappelle enfin le consensus obtenu au Sénat sur les dates d'application de ce texte, qui ne doivent pas être considérées comme un couperet.