La médecine ambulatoire tient un rôle majeur dans le dispositif d'offre de soins. C'est une chance, et nous devons donc la soutenir, valoriser son organisation, accompagner les professionnels qui souhaitent travailler en équipe et diversifier les modes d'exercice pour ceux qui en font la demande. Nous devons aussi permettre aux étudiants de se familiariser avec l'exercice de la médecine libérale au cours de leurs études.
Je suis également radicalement opposé à toute forme de contrainte, car les mesures coercitives ne fonctionnent pas. On n'opère pas quelqu'un qui a la grippe, et l'exemple de nombreux pays étrangers me conforte dans cette idée.
Plus généralement, j'appelle les pouvoirs publics à arrêter la politique du stop and go, privilégiée jusqu'ici, notamment dans la gestion du numerus clausus. Nous devons penser en termes qualitatifs et plus uniquement quantitatifs. C'est pourquoi je demande que l'on ne cède pas à la chimère de la coercition et incite également Gwenegan Bui à retirer son amendement.