Quatre-vingt deux pour cent des salariés à temps partiel sont des femmes. Si toutes les femmes n'ont pas liquidé leurs droits à pension entre 60 et 64 ans, c'est que certaines attendent d'être âgées de 65 ans pour compenser les effets d'une carrière incomplète et accéder au bénéfice du taux plein pour le calcul de leur pension. Dans la génération née en 1938, c'est le cas pour près de trois femmes sur dix, et – seulement – pour un homme sur vingt. Le législateur doit se donner les moyens de combattre le recours au temps partiel imposé, aux si lourds effets. C'est l'objet de l'amendement qui vise à décourager les entreprises de multiplier à l'excès le recours aux emplois à temps partiel en leur imposant des contraintes financières.