En outre, pourquoi se focaliser sur trois jours ? Vous l'avez dit vous-même, ce n'est pas nécessairement au cours des premiers jours suivant la naissance que la mère a le plus besoin du père ; c'est plutôt à la sortie de la maternité, soit en moyenne cinq jours après l'accouchement. Je comprends votre intention, mais il faudrait se montrer plus souple. Dans certaines professions, la mesure que vous proposez se heurte à une impossibilité absolue, par exemple lorsque l'outil de production requiert la présence du salarié. Symboliquement, enfin, est-il bienvenu de passer ainsi d'un droit à une interdiction ?
Cela dit, le débat mérite d'être ouvert car il rejoint les préoccupations que nous inspirent les risques auxquels la paternité expose les hommes au travail, notamment lors de l'embauche. Je vous suggère donc de retirer votre amendement, dans le but d'approfondir la réflexion en séance publique le cas échéant.