La mise en oeuvre du DALO étant de la responsabilité de l'État, le présent amendement propose que le préfet traite le relogement des personnes prioritaires dans une perspective de renforcement de la mixité sociale et spatiale en ne concentrant pas les personnes en difficulté sociale au sein d'un même territoire.
Au-delà du DALO, il a pour second objectif d'éviter le risque réel de ghettoïsation et de renvoi sur certains territoires des populations les plus en difficulté que porte en elle la concentration des compétences nouvelles dont disposeront les métropoles. Il suffit de se référer à l'histoire de l'Île-de-France : les zones où ont été accumulées les populations dans des milliers de logements connaissent aujourd'hui les pires difficultés. Il est indispensable d'installer des garde-fous en matière de répartition des logements sociaux. Tel est l'objet de cet amendement.