On n'est pas à l'abri, demain, d'avoir un pouvoir politique et des serviteurs de l'État qui portent des valeurs complètement différentes d'aujourd'hui. Ma crainte est forte que des choix politiques puissent volontairement créer de véritables ghettos dont les portes seraient gardées par les forces de police. C'est cet enjeu que nous avons entre les mains aujourd'hui. Je suis vraiment inquiet, pour ne pas dire terrifié, en pensant à ce qui peut se passer dans les années à venir.