Il me semble simplement que le besoin de financement tel qu'il est chiffré par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) – elle estime que la rénovation de seulement 25 % du parc des copropriétés nécessiterait un investissement de quarante à soixante-dix milliards d'euros sur dix ans, soit 20 000 euros par logement – impose une contribution plus élevée des copropriétaires.
Quant à ma deuxième question, elle est justifiée par la distinction entre rénovation et amélioration du bâtiment : dans ce dernier cas, il est moins légitime qu'on ne puisse pas récupérer sa quote-part quand on quitte la propriété. On aura payé pour des travaux dont on ne bénéficiera pas.