J'ai déjà dit à plusieurs reprises mon désaccord sur ce point à M. de Rugy. Le débat sur la dissuasion peut avoir lieu. D'ailleurs, vous ne vous privez pas de l'engager chaque fois que l'occasion s'en présente. La question a aussi été posée lors de l'élaboration du Livre blanc.
À ma connaissance, parmi les anciens ministres de la défense, seul Paul Quilès a pris position contre la dissuasion ; Alain Richard jamais. Attention à vos cautions !
Quant à la Grande-Bretagne, libre à vous de considérer qu'elle n'a pas été affectée par sa décision. Je constate tout de même que, pour ce qui concerne la dissuasion, elle ne jouit pas d'une parfaite autonomie stratégique.