Intervention de Colette Langlade

Séance en hémicycle du 22 janvier 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Développement des cours en ligne

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaColette Langlade :

Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Madame la ministre, le 16 janvier 2014, une nouvelle université française a ouvert ses portes : elle possède de nombreuses qualités, accueille tous les publics, est pluridisciplinaire. Elle a le don d’ubiquité, et cette semaine déjà, elle a dépassé la barre des 100 000 inscrits. Cette université, mise en place par le Gouvernement, s’appelle France Université Numérique ; elle consiste en une plate-forme de MOOC – les Massive Open Online Courses, ou cours en ligne ouverts à tous.

Elle propose ainsi des cours en ligne gratuits et accessibles à toute heure. C’est une formidable opportunité pour notre pays : pour les étudiants, évidemment, mais aussi pour tous les citoyens et tous les travailleurs qui souhaitent se former, apprendre et comprendre.

L’engouement spectaculaire pour cette université est un signe très positif, qui confirme le bien-fondé de l’initiative prise par le Gouvernement.

(« Allô ! Allô ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Avec cette université numérique, il ne s’agit pas de remplacer le travail éducatif conduit par les universités et les grandes écoles, mais de compléter leur apport en démocratisant les savoirs. Plusieurs établissements d’enseignement supérieur, comme l’université Bordeaux-III ou l’école Centrale, proposent des cours sur France Université Numérique. Ils seront bientôt rejoints par de nombreux autres établissements.

Madame la ministre, alors que notre pays est engagé dans une réforme utile de la formation professionnelle, le développement des cours en ligne ouverts à tous constitue une richesse sur laquelle notre pays peut et doit s’appuyer. Quelles sont les ambitions du Gouvernement en la matière ?

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