La comparaison avec l'Allemagne demeure un élément du débat.
Le caractère universel des prestations familiales me semble un argument valable pour justifier la demande des organisations patronales. Nous ne nions pas que la politique familiale a un effet sur l'emploi des femmes. La France a la chance d'avoir un fort taux d'emploi des femmes qualifiées et, dans le même temps, un bon taux de natalité, même s'il a tendance à baisser. Il ne faut pas renoncer à la politique familiale au risque, comme en Allemagne, de voir les femmes diplômées choisir entre enfants et travail au profit de ce dernier. La politique familiale est essentielle, mais il n'y a pas de raison que les entreprises la financent par une cotisation alors qu'elles paient aussi des impôts.