Ce raisonnement fait abstraction d'une chose essentielle : l'efficience de notre système de protection sociale, qui est aujourd'hui très coûteux.
Le Président de la République l'a dit, la baisse des dépenses doit être l'une de nos priorités. Le niveau des dépenses de protection sociale – 33,1 % du PIB – est inquiétant. Selon les projections du Haut Conseil du financement de la protection sociale, à législation constante et dans l'hypothèse la plus optimiste, la poursuite de cette tendance conduit à recreuser le déficit et à placer la dette à un niveau qui n'est pas supportable. Il est indispensable de diminuer les dépenses et d'améliorer l'efficience de notre système de protection sociale. À un certain niveau de dépense, il n'existe plus de bonne assiette. Nous devons réussir à nous rapprocher de la moyenne européenne de pourcentage de PIB pour la protection sociale.