De fait, la seule volonté du ministre, même soutenu par la commission de la Défense, ne constitue pas une garantie suffisante !
Les recettes exceptionnelles prévues pour 2014 seront, semble-t-il, au rendez-vous, mais celles de 2015 seront probablement perçues avec un an de retard. Le ministre peut-il nous donner des précisions ? N'est-il pas utile, dans ce domaine aussi, de sécuriser les procédures, en particulier dans les relations avec le ministère des Finances ? Qu'en est-il de la stratégie de l'État en matière industrielle et quid de ses participations dans un certain nombre d'entreprises ?
La déflation des effectifs prévue par la précédente loi de programmation militaire n'a pas eu l'effet financier escompté en raison d'un suivi insuffisant du « pyramidage ». Les réorganisations en cours au ministère de la Défense visent précisément à améliorer la situation. Disposerons-nous en cours d'année des moyens d'un suivi plus fin qui nous éviterait d'avoir à attendre la fin de l'année pour connaître les résultats obtenus ?