Le problème, c'est en effet que ces 500 millions d'euros sont théoriques. On ne mobilise pas aisément des recettes exceptionnelles – même si la liste en est longue. Les cessions d'actifs dépendent du cours de la Bourse, de la stratégie financière du ministère, de la situation économique du pays. Quant aux recettes immobilières, d'un côté, le Président de la République et le Premier ministre nous expliquent que la cession d'un certain nombre de biens d'État permettra de construire des logements sociaux, ce qui implique qu'elle se fasse à bas prix, et, de l'autre, vous nous annoncez que cela vous rapportera de l'argent : n'est-ce pas contradictoire ?