Au Mali, ils interviennent dans le cadre de l'opération européenne de formation militaire – EUTM Mali – et ils nous ont apporté un soutien logistique, sous la forme de missions de transport ponctuelles.
Si tout se passe bien, les ministres des Affaires étrangères européens décideront le 20 janvier d'envoyer en Centrafrique une force militaire européenne, dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune – PSDC. Cette opération sera indépendante de l'opération Sangaris même si, pour des raisons de cohérence évidentes, la France en sera la nation-cadre. Une fois le processus de génération de forces mené à bien, les coûts communs seront pris en charge par l'Union, dans le cadre du mécanisme Athena. Cela nous donnera des disponibilités tactiques supplémentaires et nous permettra de désengager une partie de nos forces – ce qui réduira d'autant le coût de Sangaris.