Intervention de Michel Liebgott

Réunion du 15 janvier 2014 à 17h45
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

Vos interventions sont très anxiogènes : à vous entendre, rien ne serait bon dans ce projet de loi ! Mais la CGPME a été encore plus sévère dans la presse. J'ai par exemple lu que l'accord du 14 décembre avait vocation à instaurer une « session de rattrapage » parce que l'éducation nationale ne ferait pas son travail de formation, que le seul objectif de l'accord et de la loi serait de financer les organisations patronales et syndicales, ou encore que tout cela n'était pas dans l'intérêt des salariés. Peut-être suis-je un peu caricatural, mais c'est ce que vous nous dites aujourd'hui : vous ne voulez pas de cette loi, dont vous seriez les grands perdants – alors que le MEDEF y est très favorable. Je reconnais que son enthousiasme nous interroge. Moi qui suis originaire d'une région très industrialisée, la Lorraine, je sais que les grandes entreprises écrasent souvent les petites. Je peux donc comprendre l'anxiété exprimée par les PME et PMI. Trouvez-vous néanmoins quelque chose de positif dans le dispositif qui a été négocié ? Quelles seraient les mesures à prendre pour que ce texte ait un intérêt pour les PME-PMI, qui sont les entreprises qui créent le plus d'emplois aujourd'hui ?

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