Votre intervention nous laisse un peu sur notre faim, s'agissant de l'ANI. Sans vous opposer au principe de la mise en place d'un compte personnel de formation, vous semblez exprimer une certaine déception quant aux modalités retenues pour son instauration. Vous appuyant sur une analyse quasi « fiscale » du statut du prélèvement de 0,2 % dédié au financement de ce compte, vous proposez qu'il soit géré par le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), contrairement à ce que prévoit l'accord. Que pensez-vous du fonctionnement de ce fonds, tel que le redéfinit l'article du projet de loi qui lui est consacré ?
Que pensez-vous de la régionalisation et de la nouvelle gouvernance prévues par le texte en matière de formation ? Le projet de loi tend à remettre les partenaires sociaux « dans la boucle », eux qui avaient été évincés du dispositif lors de la création de Pôle emploi : considérez-vous qu'ils auront partout les moyens de remplir leur mission en ce domaine ? Que pensez-vous du poids important accordé aux branches par le texte ?
Enfin, concernant le compte personnel de formation, quel regard portez-vous sur les modalités d'élaboration des listes prévues par le texte ?