Dans l'appréciation que vous portez sur l'ANI et le projet de loi, vous accordez une large place à la représentativité, au financement du paritarisme et à l'inspection du travail. Vous êtes moins diserts sur la formation professionnelle, sur laquelle nous sommes pourtant tous attendus, élus comme partenaires sociaux.
La loi doit être garante de l'intérêt général, avez-vous dit, et permettre de lutter contre les inégalités. Mais l'actualité nous rappelle tous les jours que la situation est plus difficile pour certains salariés que pour d'autres – selon que leur emploi est exposé ou non – sans compter les demandeurs d'emploi.
Au sujet de la représentativité, vous avez souligné l'abstention lors des élections prud'homales. Quels sont les causes de ce phénomène selon vous ?
S'agissant du compte personnel de formation, vous estimez, contrairement aux organisations signataires de l'ANI, qu'il ne crée pas de droit à la formation, faute de financement suffisant, et qu'il remet en cause la mutualisation. Avec l'employabilité, vous posez une bonne question, celle de l'attractivité des formations : si les salariés ne perçoivent pas l'utilité d'une formation, ils ne perdront pas leur temps à la suivre.
Dernière question, quelles seront les marges de manoeuvre de vos représentants au niveau local ?